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Éléonore
de Croÿ

Eléonore de Croÿ - Ayurvéda & Psychogénéalogie
& décodage biologique & Fondatrice du centre Ahimsa (91)

Éléonore, qui es-tu ?

 

Jeune, j’étais toujours malade. J’ai dû me battre pour trouver un équilibre physique et psychologique avec deux parents malades toute leur vie. J’en suis naturellement arrivée à l’Ayurvéda qui donne une vue d’ensemble intéressante et qui explique pourquoi certaines méthodes marchent pour certaines personnes et pas pour d’autres. La philosophie ayurvédique place l’homme dans un contexte naturel et dans un environnement très large. Être remis dans un contexte large permet de retrouver le sens de son histoire. Et lorsque l’on comprend le sens de son histoire, on peut guérir. L’Ayurvéda est une méthode qui permet d’avoir une approche globale : corps, esprit, alimentation et la maitrise du souffle. Mais l’Ayurvéda était la touche finale de mon parcours thérapeutique.  

 

Quel est ton cheminement thérapeutique alors ?

 

J’ai démarré par l’équithérapie, puis j’ai découvert le décodage biologique qui a été une révélation dans le sens. J’ai suivi la formation de Claude Sabbah et ai alors compris les maladies de mes proches. Mes enfants étaient malades tout le temps. Le résultat a été immédiat sur mes enfants, autant pour leurs problèmes scolaires que pour leurs problèmes de santé.

 

Du décodage biologique, tu es passé à la Psychogénéalogie ?

 

Face à un choc émotionnel, chacun d’entre nous va chercher dans sa mémoire personnelle,

dans sa mémoire familiale, dans sa mémoire sociale pour trouver des solutions de survie. De tout ce qu’il a en mémoire il va créer une résultante, la meilleure solution pour lui : thérapie, expression verbale, expression artistique, colère, poids, alcoolisme, drogue, maladie, évènement accidents/choses « dues au hasard », comportements étranges et parfois même, le suicide…

 

C’est très fort ce que tu dis ?

 

Oui c’est difficile d’être adulte, de tenir sur ses propres jambes et de vivre sa propre vie. On a besoin des autres et on a besoin de trouver un équilibre entre le fait d’être autonome, et de vivre en lien avec les autres. Être éloigné, repoussé, ou même l'isolement sont très traumatisants pour une personne car cela fait référence, en termes de survie, à la mort immédiate. Pour vivre, il faut être inscrit dans un clan.

 

Comment es-tu passée du décodage à l’Ayurvéda ?

 

J’avais fait de l’Ayurvéda pour accompagner la grossesse de mon fils Guillaume. Je ne savais pas comment être mère et m’occuper de mes enfants. Il me fallait trouver une méthode et j'ai découvert un livre sur l’Ayurvéda auquel je me suis intéressée. Puis j’ai suivi des formations pour devenir thérapeute. J’ai guéri mes problèmes de santé aux poumons grâce à l’Ayurvéda. Je trouvais fantastique d’allier l’occidental et l’oriental dans le soin… Vingt ans plus tard, j’ai découvert que ma grand-mère était passionnée par l’Inde. Toujours une histoire de karma…

 

Parle-moi du centre Ahimsa que tu as fondé ?

 

Ahimsa est à la fois un centre de soins et un centre de formation Ayurvédique. Outre les consultations avec le Dr Suresh Swarnapuri, le centre propose des cures de purification Panchakarma, des massages, des soins esthétiques, des formations ou des ateliers de cuisine.

 

Quel réconfort ou bien-être une personne souffrante peut-elle trouver au centre Ahimsa ?

 

En Ayurvéda, la maladie est une accumulation de toxines. Le corps n’arrive plus à éliminer les toxines qui vont s’accumuler dans un endroit puis envahir le reste du corps. Les 5 éléments de base en Ayurvéda (terre, eau, feu, air, éther) vont former trois typologies de base qui sont vata, pitta,

kapha. Ces énergies ont une localisation précise dans le corps et lorsqu’il y a des problèmes émotionnels et une mauvaise hygiène de vie : stress, alimentation aberrante, manque de sommeil, et/ou se lever tard. L’objectif de mon travail est de faire en sorte que la personne devienne responsable de sa bonne santé, autonome, qu’elle apprenne à reconnaître ses propres besoins, qu’elle apprenne à s’écouter.

 

Justement, quels sont les principes ayurvédiques pour rester en bonne santé ?

 

Le rituel idéal en Ayurvéda pour le réveil :

 

  • Se réveiller consciemment et remercier pour tout ce que l’on a.

  • Boire de l’eau chaude (sans rien dedans) au réveil. Quand on dort, toutes les toxines vont se mettre sur le tube digestif. Ce qui va faire une espèce de couche collante et un peu grasse. Si tu mets de l’eau froide, tu la figes, si tu mets de l’eau chaude, tu fais glisser toutes les toxines vers l’intestin qui va dégager tout cela gentiment.

  • Aller aux toilettes (comprendre aller à la selle)

  • Se doucher et se brosser les dents

  • Exercices de prana yama (respiration)

  • Le petit-déjeuner doit être un repas chaud : du porridge, de la soupe pour hydrater, plus quelque chose de gras (noix).  Ajoutez les fruits et les jus de fruits frais.

 

Le rituel du dîner :

 

Le dîner devrait être un repas léger, chaud et liquide. L’idéal est une soupe avec un peu de pain. Jamais d’acides après 18 h, pas de yaourt, de vinaigre, de tomates, de citrus, pas de chocolat, pas d’œufs, pas de viande rouge, pas de viande de porc. Mangez éventuellement du poisson ou du poulet. Le repas doit être au plus tard à 19 h. Mieux vaut boire quelque chose de simple que de manger après 21 h, c‘est très mauvais pour le foie et le système hormonal.

 

Quels conseils donnerais-tu à une personne malade et à ses accompagnants ?

 

En premier, j’inviterais à faire le point sur le contexte émotionnel de la personne au moment du démarrage de la maladie. Puis, faire le point très sérieusement sur son hygiène de vie, faire des exercices de Prana Yama qui sont des exercices de respiration qui permettent d’apaiser le système nerveux et de recentrer la personne. Si elle se recentre émotionnellement, elle trouvera les réponses aux questions qu’elle se pose, oser regarder sa souffrance.

« Soyez le souverain dans votre propre royaume, faites-vous confiance. Ne croyez personne qui vous dit que vous n’êtes pas assez bien. »

Caroline de Surany, Énergéticienne
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